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Dans son édition du 15 juin, le journal Ouest-France fait partager à ses lecteurs un tour de piste avec Henri
Pescarolo.Frissons garantis. "le tour est lancé, on entre dans la ligne droite des tribunes. On monte les vitesses, 2, 3,
4,5. La courbe Dunlop. Le moteur annonce presque 280 km/h. Délicate, très bosselée, un freinage sans visibilité sur
un endroit moyennement rapide.
La chicane, on rétrograde... Le tête à queue guette. Avec l'arrivée de la puissance et du couple, ça a tendance à délester un peu et mal se terminer. Ca repart, 4e, 5e vers le Tertre rouge.... Virage d'entrée sur la ligne droite. Méfiance, ça passe assez vite. On sort à fond, 3e, 4e, 5e. La ligne droite. Au compteur, 320 km/h. Freinage, Très violent. Première chicane, sortie très serrée. Plus d'un se laisse aller à la faute. La seconde chicane est là... Freinage violent, on dé ; gringole, on relance. Direction Mulsanne. Freinage, délicat dans la courbe un peu bombée. Attention à la perte de contrôle. On remonte les vitesses et on aborde Mulsanne. Freinage très délicat en courbe. Et voilà la grande ligne droite, très dangereuse avec deux courbes à fond. Attention aux voitures plus lentes que l'on rattrappe.
On arrive sur la partie la plus intéressante du circuit, le freinage pour Indianapolis... Une courbe très rapide avant le freinage. Attention à ne pas passer trop vite. Un virage fermé en 3e, un peu relevé, attention à l'asemblage. Sortie, attention à l'arrivée du couple. On reste en 3e pour arriver sur Arnage et on repassen seconde. C'est le virage le plus serré.. La grande ligne droite vers la nouvelle portion du circuit, l'endroit le plus intéressant à piloter, une succession de courbes rapides. On resdescend juste une vitesse. On passe en enfilade, droite, gauche, droite... arrivée très délicate sur le dernier gauche.
Encore une courbe. A fond, 5e. Première chicane en troisième et on repasse la seconde pour la deuxième et on
remet la gomme pour la ligne droite des tribunes. Top chrono: 3'52"149.
La ville du Mans a arrêté sa course vendredi pour la grande parade des pilotes. Au pied de la cathédrale, les équipages ont défilé dans de vieux modèles, acclamés par des milliers de spectateurs. Un clin d'oeil dans le rétro pour une cité qui a donné beaucoup à la course automobile. "Après 26 ans, j'espère que j'ai des amis ici," a expliqué Derek Bell. " encouragé par le public. C'est la ville la plus importante de ma vie," a t-il ajouté. " Une fois encore, Le Mans a montré que son coeur battait au rythme des chronos de course. Record d'applaudissements pour le vétéran Henri Pescarolo et Mario Andretti. Pas de barrières, les enfants pouvaient se faufiler pour obtenir des autographes. Ici, le spectacle est complet. Il n'est pas seulement dans les stands. Vous croisez des collectionneurs anglais un peu extravagants. Ou des Japonais comme Hiromi Asano venus avec un petit drapeau Honda. Après un passage à vide il y a quelques années, les 24 heures du Mans réintègrent la légende automobile.
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